Contrôles de sûreté : ce qui a changé aux Etats-Unis

Les nouvelles bornes permettent de gagner du temps aux contrôles de sûreté. 

Plus de trente aéroports américains sont équipés d’automates d’immigration. Le contrôle aux frontières des Etats-Unis s’est rapidement modernisé

      

Les longues files d’attente, pouvant atteindre plusieurs heures au contrôle d’immigration dans les aéroports américains, vont devenir un mauvais souvenir avec la généralisation d’automates réalisant la majeure partie des opérations. Ces appareils sont maintenant mis en place dans une trentaine d’aéroports internationaux américains (dont tous ceux desservis depuis la France), mais aussi certains au Canada ou en Irlande où les formalités d’immigration américaine peuvent être effectuées avant le vol.

La procédure Automated Passport Control (APC) est simple. Sur l’écran de la borne bleue en libre service, on peut choisir la langue souhaitée, scanner son passeport puis répondre aux mêmes questions que celles posées sur le formulaire des Douanes distribué dans l’avion. Une touche permet même de répondre "non" à toutes les questions, ce qui est le cas général. Les quatre doigts d’une main (au choix) sont également scannés. Enfin, une photo du visage (sans lunettes) est prise.

En fait, le passager réalise les opérations autrefois exécutées par l’agent d’immigration. Un récépissé s’imprime qu’il faut ensuite présenter à un fonctionnaire de l’US Customs and Border Protection (CBP) qui vérifie en quelques secondes que passager, passeport et récépissé correspondent à la même identité. Le récépissé est ensuite remis à l’agent des Douanes, une fois son bagage de soute récupéré sur le tapis à bagages.

Attention, cette procédure concerne les passagers ayant adhéré au Système électronique d'autorisation de voyage (ESTA), accessible aux personnes de nationalité française. Les passagers munis d’un visa doivent emprunter le circuit traditionnel, devenu beaucoup plus fluide.

(Tour Hebdo)

L'obligation d'obtenir un Autorisation de Voyage Electronique (AVE) pour se rendre au Canada est repoussée à mars 2016

Elle devait entrer en vigueur en avril 2015 : ça attendra finalement le 15 mars 2016. A partir de cette date-là, les touristes français souhaitant se rendre au Canada devront en faire une demande en ligne, comme pour les Etats-Unis. Cette "Esta" canadienne s'appelle AVE, pour Autorisation de Voyage Electronique.

Selon les services de la Commission canadienne du tourisme, l’Autorisation de Voyage Electronique sera valide pendant cinq ans. Par contre, il faudra bien veiller à la renouveler si le passeport a expiré entre temps.

Le site Internet dédié à l'obtention de l'AVE sera mis en ligne prochainement. Pour obtenir son AVE, il faudra s'acquitter en ligne de frais de dossiers de 7 dollars.


(Tour Hebdo)

Contrôleurs aériens, jusqu’où ira la grève qui reprend ce jeudi?

FAUT IL VOUS CONSEILLER DE REPORTER VOS DEPLACEMENTS .......

Un nouveau mouvement des contrôleurs aériens est programmé cette fin de semaine, les jeudi 16, vendredi 17 et samedi 18 avril. Des jours de grands départs pour des vacances scolaires. Le SNCTA affirme que le dialogue n’est pas véritablement engagé.

Sur son site, le SNCTA, principal syndicat mobilisateur, annonce qu’il attend « l’ouverture immédiate de négociations concernant l’organisation du travail, la prorogation des licences et les conditions de la fin de carrière des ICNA. Il exige que le niveau de négociation et la représentativité à considérer soient cohérents avec le périmètre des agents concernés par les problématiques discutées ». Après la mise en avant des conditions de travail et de l’âge du départ à la retraite se profile plus que jamais la question de la représentativité syndicale. Le SNCTA veut que les discussions aient lieu « au bon niveau de la représentativité ». Les contrôleurs aériens revendiquent d’être traités comme une catégorie à part de la DGAC (4000 contrôleurs en France), alors que le ministre des transports a convoqué pour le 13 avril une réunion de tous les syndicats de l’aviation civile (12.000 agents). Le fait est que les divergences de vues risquent dans ces conditions d’être difficiles à combler, avec le risque de voir le conflit trainer en longueur

(D.P.)

Grève des contrôleurs : pas plus de 50% des vols mercredi et jeudi

Le mouvement de grève des contrôleurs aériens devrait entrainer la suppression de 50% des vols mercredi et jeudi à Paris (Roissy et Orly) mais aussi Beauvais et les principales plateformes régionales que sont Lyon, Marseille, Nice, Toulouse, Bordeaux et Nantes.

          

Difficile de mesurer exactement combien de vols seront annulés par le préavis des contrôleurs du SNCTA auquel s’est joint l’autre syndicat, l’USAC-CGT pour le jeudi, car les contrôleurs ne sont pas soumis, contrairement aux personnels des compagnies aériennes, à la fameuse Loi Diard qui oblige les salariés à déclarer leur statut 48 heures à l’avance. Les compagnies supposent donc que la moitié de leurs vols seront supprimés mais avec les retards cumulés, les annulations pourraient être lus nombreuses.  
De quoi provoquer un coup de gueule du BAR, le bureau de représentation des compagnies aériennes qui opèrent en France. L’Association reconnait que les contrôleurs de la navigation française ont le droit de grève mais, interroge le BAR , «Ont-ils le droit de continuer, en l’exerçant, d’ignorer les graves conséquences économiques qui en découlent et ignorer tous ceux qui justifient leur activité et les paient pour cela?». Un précédent mouvement, en juin dernier, avait déjà provoqué une hausse supplémentaire de 1% - en plus des 5% prévus - pour améliorer les investissements de sécurité alors que le nombre de mouvements aériens diminue en France. «Il n’est pas inutile de rappeler que les contrôleurs aériens ne sont pas payés par le budget de l’Etat mais par un budget spécial (BACEA) alimenté quasi exclusivement par les redevances payées par les compagnies aériennes françaises et étrangères et leurs clients passagers», souligne le BAR un peu rageur : «Mesdames et Messieurs les contrôleurs, un peu de respect pour ceux qui vous font vivre !». Les voyageurs d'affaires, souvent malmenés par des conditions de voyage drastique, s'y associeront sans doute.
Pour aller plus loin et envisager l'avenir, le BAR réclame que les contrôleurs aériens soit a minima soumis eux aussi à déclaration, afin de permettre aux compagnies et à leurs passagers de savoir à quoi s'attendre en cas de mouvement social.

(D.P.)

  

Les contrôleurs aériens déposent trois préavis de grève

Le SNCTA, principal syndicat des aiguilleurs, lance un mouvement répétitif. Après avoir annoncé un premier mouvement de grève prévu les 25, 26 et 27 mars et suspendu à la suite de l’événement tragique du crash de Germanwings le 24, le SNCTA (Syndicat national des contrôleurs du trafic aérien) vient de déposer des préavis de grève pour les : 8 et 9 avril ; 16, 17 et 18 avril ; 29, 30 avril, 1er et 2 mai.

Les revendications portent essentiellement sur les spécificités du métier de contrôleur aérien. Des négociations sont toujours en cours avec la Direction générale de l’aviation civile. Le SNCTA est le syndicat majoritaire dans l’ensemble des tours et des centres de contrôle de la navigation aérienne. Il est toutefois moins représenté à Orly.


(Tour Hebdo)