Les propriétaires de taxis grecs ont entamé lundi leur deuxième semaine d'affilée de grève contre la déréglementation du secteur, qui a provoqué de grosses perturbations la semaine dernière pour les nombreux touristes visitant le pays en période estivale.
"La grève est sine die" a indiqué lundi matin à l'AFP Thymios Lybéropoulos, président du syndicat des taxis d'Attique, agglomération d'Athènes en précisant que les grévistes envisagent de manifester mardi en centre-ville en tentant "d'encercler symboliquement le parlement". Le bras de fer des propriétaires des taxis avec l'actuel ministre des Transports Yannis Ragoussis a commencé début juillet. Le ministre a alors refusé d'appliquer l'accord survenu en mai entre les syndicalistes et son prédécesseur Dimitris Reppas, qui prévoyait de lier "le nombre des taxis à la population de chaque ville". Dimanche matin, les grévistes se sont rassemblés pendant deux heures devant le guichet de l'Acropole d'Athènes, l'un des sites les plus visités en Grèce, laissant les touristes entrer sans payer.
(Quotidien du Tourisme)