Le principal syndicat chez les aiguilleurs du ciel en France appelle à cesser le travail tous les matins, sur une période de trois heures, à partir du 17 novembre. Il regrette l’absence de réponse à ses revendications concernant la rémunération et les conditions de travail.
Le SNCTA, première organisation chez les contrôleurs aériens de France, appelle à lever le pied entre 5h30 et 8h30 tous les matins, à partir de mardi 17 novembre. Le préavis "sera reconduit chaque jour à l’exception des samedis, dimanches et jours fériés, ceci jusqu’à nouvel avis", prévient le syndicat dans un courrier adressé jeudi 12 novembre au ministre des Transports Alain Vidalies.Cinquième préavis de grève en un an
Toutefois, la grève, qui pourrait entraîner reports de vols et retards, peut encore être évitée si les négociations aboutissent avec la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) et le secrétariat d'Etat aux Transports.Rappelons qu’il s'agit du cinquième préavis de grève déposé par le SNCTA depuis le début de l'année, mais que l’organisation avait chaque fois levé sa menace, à l’exception des 8 et 9 avril. La FNAM (Fédération nationale de l'aviation marchande) avait estimé que ces arrêts de travail avaient coûté 20 millions d'euros aux compagnies.
Primes et retraite
Les revendications portent notamment sur le système des primes, qui représentent la moitié de la rémunération des aiguilleurs. Le syndicat réclame par ailleurs la définition d’une politique de recrutement sur 5 ans, des négociations pour élargir les expérimentations d'organisation du travail plus productives, mieux adaptées aux pics d'activité, ainsi qu’un accord sur les conditions de départ à la retraite.(Echo touristique)
