Le site des conseils aux voyageurs s'adresse désormais aux entreprises grâce à la création d'un onglet "voyages d'affaires".
Un onglet "voyages d'affaires" figure désormais sur chaque fiche pays.
Le Quai d'Orsay a doté depuis ce matin son site de Conseils aux voyageurs d'un onglet à destination des entreprises, une initiative pour aider les sociétés françaises à mieux appréhender un contexte international de plus en plus hostile.
"Les informations ne sont pas les mêmes quand on est un voyageur d'affaires ou un touriste", a expliqué Christian Masset, le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et du développement international, en ouverture de la dixième rencontre sur la sécurité des entreprises françaises à l'étranger, à Paris.
Sur chaque fiche pays, l'onglet "voyages d'affaires" fournit des informations sur les conditions d'obtention du visa d'affaires, sur la qualité des réseaux de télécommunication ainsi que des données économiques et les contacts utiles, notamment ceux des chambres de commerce françaises sur place.
8 millions de connexions par an
Cette addition "ne se substitue pas à la rubrique sécurité" du site internet, a rappelé Patrice Paoli, le directeur du Centre de crise et de soutien (CDCS), la cellule du ministère qui épaule les entreprises françaises à l'étranger, notamment chargée du site des conseils aux voyageurs.
Ce site, aux 8 millions de connexions annuelles selon le ministère, propose une carte des zones à risques en plus d'informations, entre autres, sur les visas, la sécurité et les risques sanitaires pour les particuliers.
La mise en ligne de l'onglet à destination des entreprises intervient alors que celles-ci sont soumises à un risque de plus en plus élevé hors des frontières. L'attaque de Ouagadougou, le 15 janvier, a rappelé ce constat, trois employés d'une PME française de transports exceptionnels (Scales) ayant trouvé la mort.
"On passe d'un monde au risque cartographiable à un monde où le risque est omniprésent. Le risque zéro n'existe pas", a déclaré Jean Pautrot, président de la mobilité internationale du Cercle Magellan, un réseau d'entreprises partenaire du Quai d'Orsay.
Le ministère, via le CDCS, échange déjà avec les entreprises implantées à l'étranger, et propose notamment des "fiches réflexes" adaptées au pays et au type d'entreprise.
(Tour Hebdo)
"Les informations ne sont pas les mêmes quand on est un voyageur d'affaires ou un touriste", a expliqué Christian Masset, le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et du développement international, en ouverture de la dixième rencontre sur la sécurité des entreprises françaises à l'étranger, à Paris.
Sur chaque fiche pays, l'onglet "voyages d'affaires" fournit des informations sur les conditions d'obtention du visa d'affaires, sur la qualité des réseaux de télécommunication ainsi que des données économiques et les contacts utiles, notamment ceux des chambres de commerce françaises sur place.
8 millions de connexions par an
Cette addition "ne se substitue pas à la rubrique sécurité" du site internet, a rappelé Patrice Paoli, le directeur du Centre de crise et de soutien (CDCS), la cellule du ministère qui épaule les entreprises françaises à l'étranger, notamment chargée du site des conseils aux voyageurs.
Ce site, aux 8 millions de connexions annuelles selon le ministère, propose une carte des zones à risques en plus d'informations, entre autres, sur les visas, la sécurité et les risques sanitaires pour les particuliers.
La mise en ligne de l'onglet à destination des entreprises intervient alors que celles-ci sont soumises à un risque de plus en plus élevé hors des frontières. L'attaque de Ouagadougou, le 15 janvier, a rappelé ce constat, trois employés d'une PME française de transports exceptionnels (Scales) ayant trouvé la mort.
"On passe d'un monde au risque cartographiable à un monde où le risque est omniprésent. Le risque zéro n'existe pas", a déclaré Jean Pautrot, président de la mobilité internationale du Cercle Magellan, un réseau d'entreprises partenaire du Quai d'Orsay.
Le ministère, via le CDCS, échange déjà avec les entreprises implantées à l'étranger, et propose notamment des "fiches réflexes" adaptées au pays et au type d'entreprise.
(Tour Hebdo)
