C'est une grande partie des syndicats représentatifs du personnel de la SNCF qui se mobilise contre la réforme ferroviaire annoncée. Au delà, ils veulent également peser sur les prochaines négociations avec la direction et mettre en avant une perte sensible de leur pouvoir d'achat.
Face à l'annonce par Guillaume Pepy de mesures d'économies d'environ 2 milliards d'euros, les syndicats se disent inquiets de l'avenir et d'un plan qui "pèsera sur les évolutions salariales et professionnelles des salariés". A priori, la date du 13 juin avancée par les Echos paraît réaliste. Elle était déjà citée dans un trac de la Fédération Syndicale des Cheminots CGT – UNSA – SUD-Rail – CFDT, après une réunion qui s'était déroulée le 30 avril dernier. Au delà même du mouvement, c'est le versement d'un dividende de 209 millions d'euros à l'Etat qui agace les représentants syndicaux. Une somme qui, selon eux, aurait pu servir à l'amélioration des conditions de travail et au versement d'une prime exceptionnelle compte tenu des résultats obtenues en 2012 avec une hausse du chiffre d'affaires du groupe de 3% et une forte réduction de l'endettement, qui passe à 7,3 milliards d'euros. A priori, selon des sources internes, le mouvement pourrait être très suivi. Le pessimisme qui règne chez les cheminots et palpables et, selon eux, "Rien n'a été fait pour améliorer les relations entre la direction et le terrain".
*source : deplacementspros.com